Observatoire de la laïcité - coeur d'hérault

MARIANNE, j'écris ton nom !

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, LAICITE



Liberté C’est un droit

• Première des revendications du peuple et premier des droits (le bonnet phrygien en est la représentation)
• Droits de l’Homme et du Citoyen art 1° du 16-24 août 1789 : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits »

Egalité C’est un but et un droit
• Droits de l’Homme et du Citoyen art.4 : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ; ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.»

Fraternité C’est un devoir
• « Salut et Fraternité » était le salut des citoyens pendant la Révolution.
• En 1793 les documents officiels portent la formule : « Unité, Indivisibilité de la République » et « Liberté, Egalité, Fraternité ou la Mort »
• Un devoir qui rappelle la devise imputée par les thermidoriens aux partisans de la Terreur : « La Fraternité ou la mort »
• Lafayette prêta serment lors de Fête de la Fédération : « Nous jurons de (…) demeurer unis à tous les français par les liens indissolubles de la Fraternité. »
• 24 février 1848 : Le gouvernement provisoire de la seconde République donne pour devise : « Liberté-Egalité-Fraternité pour principe », « Le Peuple pour devise et mot d’ordre »
• Article 4 de la Constitution du 4 novembre 1848 : « Elle (la République Française) a pour principe La Liberté l’Egalité et la Fraternité. »

Laïcité C’est un moyen
• Principe d’organisation de la République, loi du 9 décembre 1905 dite de « séparation des églises et de l’État ». Elle met en œuvre la liberté et l’égalité de conscience et de culte.
Art I «La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public ».
Art II « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l'Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes. »